Découvrez un "Site d'Intérêt Ecologique" en images

mardi 9 juin 2009

Scène de vie à Madagascar



De brique, mais pas de broc…

Comme dans bon nombre de pays en développement, l'expansion du tissus urbain et donc le besoin grandissant de logements renforce la demande en matériaux de construction tels que la brique, couramment utilisée à Madagascar. Comme de bien entendu, le bilan énergétique d'une telle fabrication n'est pas neutre, loin s'en faut…
Mais des recherches sont actuellement menées pour tenter de trouver un compromis (le plus acceptable possible !) entre deux genres qui ont pour vocation de se contredire : l'élévation du niveau de vie et l'impact environnemental que cela génère.
Pour minimiser les effets sur l'environnement, il est en effet nécessaire de trouver des procédés de fabrication qui utilisent des matériaux locaux à la fois peu coûteux et "durable". Ainsi, de nouvelles technologies de fabrication commencent à voir le jour, mais la principale équation qui reste à résoudre consiste à réduire de façon substantielle les consommations de bois-énergie (alors que la ressource manque cruellement) et les déperditions thermiques (qui sont généralement de l'ordre de 40 à 50%) tout en étant créatrice d'emplois.
En attendant, nous sommes sur les bords de la route menant vers Antananarivo, la fabrication artisanale bat son plein et la dextérité des artisans a de quoi laisser bouche bée.

Liens externes pour en savoir plus :

Images tournées en août 2004 • Montage Aye-Aye environnement •
(Article incomplet - si vous avez de quoi le rendre plus pertinent, merci de me contacter).

Indri indri



La Légende de Babakoto…

"Un jour, Koto partit dans la forêt pour récolter du miel. Au bout de quelques heures de marche, il aperçut une belle ruche tout en haut d’un arbre. Il entreprit d’escalader le tronc et se cala à la fourche d’une branche pour tendre le bras en direction de celle-ci.
Les abeilles sortirent pour défendre le précieux miel, et piquèrent si violemment Koto que celui-ci tomba de l’arbre.

Un indri avait observé la scène d’un arbre voisin et s’approcha de l’enfant. Il était inconscient et blessé. Il commençait maintenant à faire nuit et l’indri le prit en pitié. Il le déposa sur son dos et le rapporta à son village. Depuis, l’Indri appelé dès lors babakoto (père de koto) est protégé et c’est fady d’en tuer un".

Images tournées en août 2004 - Montage Aye-Aye environnement •

Caméléon ND



Il dort sur ses deux oreilles…


Et pourtant, avec les problèmes de déforestation – de plus en plus préoccupants – les caméléons voient leurs milieux de vie disparaître rapidement. Seules quelques rares espèces parviennent - tant bien que mal - à s’adapter aux activités humaines.
Ainsi, les espèces qui ne peuvent survivre à des modifications trop importantes de l'écosystème originel voient leurs populations décliner de façon alarmante, comme malheureusement une grande partie de la biodiversité Malgache.

Images tournées en août 2004 - Montage Aye-Aye environnement •

Calumma gallus



Coq, mais pas Gaulois pour autant…

Son nom latin, Calumma gallus fait effectivement référence au coq, d’où une traduction littérale française de «Caméléon-coq». Avec une telle dénomination, on s’attendrait à voir ce Caméléon orné d’une flamboyante crête rouge. Bien entendu, il n’en est rien.
C’est plutôt son impressionnante protubérance nasale à l’extrémité rougeoyante, qui est à l’origine de ce nom d'emprunt à notre symbole Gaulois. Quand à nos voisins anglo-saxons, ils ont préféré le qualifier de « blade chameleon » – Caméléon lame – ce qui lui correspond également assez bien.
On pense que ce nez serait son atout charme et servirait à séduire les femelles lors des parades amoureuses.

Images tournées en août 2004 - Montage Aye-Aye environnement •

Pteropus Rufus



Fanihy en Malgache…

Sur les 14 espèce de chauves-souris endémiques de la Région Malgache, se trouve cette Roussette (Pteropus Rufus), communément appelée par les chercheurs le "Renard volant Malgache" en raison de son nez pointu et ses grandes oreilles. Elle est classées parmi les plus grandes espèces des Megachyroptères, (groupe des espèces de Chauves-souris frugivores) avec près de 1,30 m d'envergure pour un corps de 25 cm.
Localement, les Malgaches la nomment "Fanihy", ou "Ramanavy" et celles-ci ne sont guère appréciées (sauf leur chair pour la consommation) car elles causent souvent des dégâts dans les vergers, souvent seule et maigre source de subsistance pour bon nombre de paysans.
A cause de la déforestation et la perte tragique de l'habitat qui va de pair, les Roussettes font partie des nombreuses Chauves-souris dont le statut de conservation est préoccupant. Ces espèces jouent pourtant un rôle crucial dans la régénération des forêts : certains arbres, en effet, dépendent totalement d'elles pour leur pollinisation tandis que d'autres ne peuvent disséminer leurs graines que grâce aux déjections en vol de ces mammifères ailés qui, au préalable, se sont régalés des fruits que l'arbre leurs offrait.

Images Philippe Macquet & Cédric Cuffit tournées en août 2004 • Montage Aye-Aye environnement • Remerciements chaleureux à George Marcelin et Patrick Ratsimbazafy, guides de la Réserve de Biosphère de Mananara-Nord.

Teaser Nosy Antafana



Le premier Parc marin Malgache…

Sur la Côte Est de Madagascar, Nosy Antafana est un petit îlot tout proche de Sahasao (environ 20 minutes de navigation à moteur) situé à quelques 250 km au nord de Toamasina (Tamatave). Sa particularité est qu'il constitue le tout premier Parc marin créé à Madagascar et fait partie de l'ensemble "Réserve de Biosphère" de Mananara.
Ce Parc marin est constitué de trois îlots, à savoir Nosy Antafana, Nosy Rangontsy et Nosy Hely et sa superficie, modeste (1.000 Ha) permet de préserver un écosystème marin très attrayant grâce à une barrière de corail qui reste préservée.
Des oiseaux marins et une colonie de Chauves souris (Pteropus Rufus) y ont établis domicile et s'y reproduisent au milieu des grands arbres (Antafana) qui ont donnés son nom à l'île…

Images Philippe Macquet & Cédric Cuffit tournées en août 2004 • Montage Aye-Aye environnement • Remerciements chaleureux à George Marcelin et Patrick Ratsimbazafy, guides de la Réserve de Biosphère de Mananara-Nord.