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mardi 30 juin 2009

Portrait-C Bagnolini



Constant Bagnolini, la passion des Vautours

Second portrait de la rubrique, Constant Bagnolini fut l'un des personnages historique qui a contribué au succès du programme de réintroduction des Vautours fauves (Gyps fulvus) dans les Grands-Causses.

jeudi 11 juin 2009

Portraits



Un guide pour découvrir les Vautours des Grands Causses…

Sylvain Riols, guide accompagnateur moyenne montagne et propriétaire du gite "Evolutions" à Peyreleau inaugure notre rubrique "Portraits", à travers une série de 5 entretiens.
Ce "médiateur de la biodiversité" propose – entre autres activités nature – des balades dans les Gorges du Tarn et de la Jonte, pour partir à la découverte des Vautours fauves (Gyps fulvus), des Vautours moines (Aegypius monachus) qui ont été réintroduits dans cet espace majestueux. Et, avec de la chance, il sera peut-être donné aux participants d'observer le rare Vautour Percnoptère d'Egypte (Neophron percnopterus) ou bien d'autres espèces qui font l'intérêt patrimonial de cette région.
Mais ces initiations naturalistes sont aussi le moyen de sensibiliser le public à la compréhension de tous l'écosystème des Grands Causses et de mener chacun à comprendre les liens qui unissent l'homme à la nature. A travers ces entretiens, découvrons une philosophie de vie et un acteur du territoire bien en phase avec la nature qui l'entoure.

Pour en savoir plus : Gite Evolutions / Stéphanie et Sylvain Riols
Voir une vidéo : le projet de réintroduction des Vautours.
Le site Vautours de la LPO


Portrait - Sylvain Riols • Une éthique, les valeurs du partage…





Portrait - Sylvain Riols • Un "métier-passion", aux multiples facettes…





Portrait - Sylvain Riols • Les Grands Causses : une région "coup de cœur"…





Portrait - Sylvain Riols • Sensibiliser à la biodiversité, agir pour le territoire…




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Images Paul Laurent-Vauclare, tournées en juillet 2008 • Interview et montage Philippe Macquet pour Aye-Aye environnement •

mercredi 10 juin 2009

Choloepus didactylus



A deux doigts de se faire écraser…

Parfaitement à l'aise à la cime d'un arbre, cet Unau - autrement nommé Paresseux à deux doigts ou Mouton-paresseux – l'est beaucoup moins lorsqu'il se retrouve au sol, a fortiori sur un support bitumé comme cette route forestière. Par chance, gisant prostré en plein milieu, il ne s'agissait pas d'une voie à grande circulation.
Choloepus didactylus fait partie de la Famille des Mégalonychidés, avec son cousin le Paresseux d'Hoffman (Choleopus hoffmanni), et n'est pas à confondre avec les Paresseux de la Famille des Bradypodidés qui eux possèdent 3 doigts et non deux, critère de distinction le plus évident entre ces deux groupes.

Images tournées en janvier 2003 - Montage Aye-Aye environnement •

Bradypus tridactylus



3 griffes x 4 membres = belles facultés arboricoles…

Ce mâle de Paresseux à trois doigts (Bradypus tridactylus) – reconnaissable par rapport à la femelle à sa partie de peau dénudée dans le dos – ne dispose certes pas d'un cinquième membre préhensile, mais se contente d'un simple moignon qui lui fait office de queue…
Pour autant, ses quatre membres, chacun assorti de 3 griffes "autobloquantes" lui sont tout à fait suffisants pour circuler dans les frondaisons avec une incomparable aisance et grimper le long des troncs sans aucune difficulté. Lent, peut-être, mais Ô combien agile ! Alors que demander de plus pour un animal qui passe pour ainsi dire 100% de son temps en haut des arbres !

Images Gilles Barros - tournées en janvier 2004 • Montage Aye-Aye environnement •

Bothriopsis bilineata



La diversité des serpents…

La présence des ophidiens à travers quasiment toute la planète, dans les milieux les plus divers, est en grande partie liée à leurs adaptations morphologiques. Tel est le cas de ce Jacquot (Bothriopsis billineata), Vipère Sud-Américaine qui s'est spécialisée dans une vie arboricole. Elle dispose notamment d'une queue préhensile et d'une coloration fortement homochromique, lui permettant de se fondre dans la végétation et de se déplacer avec aisance sous les plus hautes strates du couvert forestier. La trouver au niveau du sol est plutôt exceptionnel…

Images tournées en janvier 2004 - Montage Aye-Aye environnement •

Anilius scytale


Carte d'identité de Anilius scytale


Noms vernaculaires : Serpent à 2 têtes, également appelé Faux corail ou serpent-rouleau ;
Répartition : nord de l'Amérique du Sud ;
Biotope : forêt tropicale humide ;
Mode de vie : nocturne - semi-fouisseur, et semi-aquatique ;
Reproduction : ovovivipare (entre 6 et 15 jeunes) entre avril et juillet ;
Régime alimentaire : amphibiens apodes, serpents, lézards, poissons, arthropodes.
Particularité : la technique de défense de ce serpent consiste à se cacher la tête sous son corps aplati tout en dressant sa queue pour servir de leurre.

Anilius scytale


Un vestige ancien…

L'Anilius scytale (Serpent rouleau) est un serpent considéré comme étant relativement primitif, et comporte des vestiges de bassin et des fémurs, preuve que les serpents descendent bien d'ancêtres comportant des membres.
Il est l'unique représentant de sa Famille, les Aniliidés. La tête, assez petite, est directement dans la continuité du reste du corps qui est cylindrique. La taille adulte est d'environ 80 cm, mais certains individus peuvent atteindre 1 mètre. L'œil – à la pupille ronde – est petit mais bien visible. Contrairement aux autres serpents, les yeux ne sont pas recouverts par une écaille fixe, mais affleurent au milieu d'une écaille de la tête.

Anolis punctatus



Tombé du ciel…

Ce lézard, caractérisé par une superbe livrée vert émeraude et ponctuée de points bleutés est parfaitement camouflé lorsqu'il se trouve en canopée, son lieu de vie "normal".
Il l'est beaucoup moins lorsqu'il commet l'imprudence de descendre au sol. Et ce n'est pas toujours par choix car il peut lui arriver aussi, malgré sa grande aisance dans ses déplacements sur les branches ou des troncs parfois verticaux, de simplement chuter de son support. Ses griffes, ainsi que ses lamelles adhésives situées sous ses pattes (appelés « setæ) ne le mettent pas toujours à l'abri de quelques bévues…
Mais c'est pour notre plaisir car ce n'est pas si fréquent de pouvoir observer cet élégant reptile autrement qu'en allant à sa rencontre en canopée !

Images Gilles Barros - tournées en janvier 2004 • Montage Aye-Aye environnement.

Amphisbaena fuliginosa



Vers ou serpent ? Non ! Plutôt Lézard…

Cette drôle de bestiole dont le corps est composé d'anneaux a tout de l'apparence d'un gros "vers" qui se déplace par ondulation, et plus rarement – à l'instar des serpents – par reptation.
Il fait en réalité partie de la Famille des Amphibaenidés, groupe très ancien qui n'a guère évolué depuis l'Eocène (de -55 à -33 millions d'années) et se rapproche plus des Lézards que des Serpents.
Comme les autres Amphisbènes, cet Amphisbaena fuliginosa est un animal fouisseur, qui vit quasi en permanence dans des galeries souterraines ou sous la litière forestière. Il n'est pourtant pas exceptionnel de les croiser traversant les routes ou pistes forestières, surtout les jours de fortes pluies.

Images tournées en janvier 2004 - Montage Aye-Aye environnement.

Teaser les Salines



Un site aux portes de Cayenne…

Lors de votre séjour en Guyane française, n'hésitez pas à venir découvrir le site des Salines. Il est localisé au cœur du bourg de Montjoly, à 10 km du centre de Cayenne. Cette lagune constitue une zone humide remarquable qui a connu, au cours des 50 dernières années, des modifications importantes liées à l’action de l’homme, principalement l’urbanisation (création de canaux pour éviter les inondations…).
La surface d'eau libre occupe environ 20 ha, associée à un bassin versant de 250 ha.Malgré son appellation de "salines", ce site n’a jamais été aménagé pour l’exploitation du sel. L’origine de ce nom semble provenir des dépôts naturels de sels qui se forment après évaporation de l’eau de mer.Afin de préserver cette zone et la soustraire à une trop forte anthropisation, le Conservatoire du Littoral a commencé à acquérir des parcelles de la zone à partir de 1985.

Images tournées en octobre 2005 - Montage Paul Laurent-Vauclare pour Aye-Aye environnement • Composition musicale : Factory tale par Greendjohn / Nigths and days - Jamendo

mardi 9 juin 2009

Scène de vie à Madagascar



De brique, mais pas de broc…

Comme dans bon nombre de pays en développement, l'expansion du tissus urbain et donc le besoin grandissant de logements renforce la demande en matériaux de construction tels que la brique, couramment utilisée à Madagascar. Comme de bien entendu, le bilan énergétique d'une telle fabrication n'est pas neutre, loin s'en faut…
Mais des recherches sont actuellement menées pour tenter de trouver un compromis (le plus acceptable possible !) entre deux genres qui ont pour vocation de se contredire : l'élévation du niveau de vie et l'impact environnemental que cela génère.
Pour minimiser les effets sur l'environnement, il est en effet nécessaire de trouver des procédés de fabrication qui utilisent des matériaux locaux à la fois peu coûteux et "durable". Ainsi, de nouvelles technologies de fabrication commencent à voir le jour, mais la principale équation qui reste à résoudre consiste à réduire de façon substantielle les consommations de bois-énergie (alors que la ressource manque cruellement) et les déperditions thermiques (qui sont généralement de l'ordre de 40 à 50%) tout en étant créatrice d'emplois.
En attendant, nous sommes sur les bords de la route menant vers Antananarivo, la fabrication artisanale bat son plein et la dextérité des artisans a de quoi laisser bouche bée.

Liens externes pour en savoir plus :

Images tournées en août 2004 • Montage Aye-Aye environnement •
(Article incomplet - si vous avez de quoi le rendre plus pertinent, merci de me contacter).

Indri indri



La Légende de Babakoto…

"Un jour, Koto partit dans la forêt pour récolter du miel. Au bout de quelques heures de marche, il aperçut une belle ruche tout en haut d’un arbre. Il entreprit d’escalader le tronc et se cala à la fourche d’une branche pour tendre le bras en direction de celle-ci.
Les abeilles sortirent pour défendre le précieux miel, et piquèrent si violemment Koto que celui-ci tomba de l’arbre.

Un indri avait observé la scène d’un arbre voisin et s’approcha de l’enfant. Il était inconscient et blessé. Il commençait maintenant à faire nuit et l’indri le prit en pitié. Il le déposa sur son dos et le rapporta à son village. Depuis, l’Indri appelé dès lors babakoto (père de koto) est protégé et c’est fady d’en tuer un".

Images tournées en août 2004 - Montage Aye-Aye environnement •

Caméléon ND



Il dort sur ses deux oreilles…


Et pourtant, avec les problèmes de déforestation – de plus en plus préoccupants – les caméléons voient leurs milieux de vie disparaître rapidement. Seules quelques rares espèces parviennent - tant bien que mal - à s’adapter aux activités humaines.
Ainsi, les espèces qui ne peuvent survivre à des modifications trop importantes de l'écosystème originel voient leurs populations décliner de façon alarmante, comme malheureusement une grande partie de la biodiversité Malgache.

Images tournées en août 2004 - Montage Aye-Aye environnement •

Calumma gallus



Coq, mais pas Gaulois pour autant…

Son nom latin, Calumma gallus fait effectivement référence au coq, d’où une traduction littérale française de «Caméléon-coq». Avec une telle dénomination, on s’attendrait à voir ce Caméléon orné d’une flamboyante crête rouge. Bien entendu, il n’en est rien.
C’est plutôt son impressionnante protubérance nasale à l’extrémité rougeoyante, qui est à l’origine de ce nom d'emprunt à notre symbole Gaulois. Quand à nos voisins anglo-saxons, ils ont préféré le qualifier de « blade chameleon » – Caméléon lame – ce qui lui correspond également assez bien.
On pense que ce nez serait son atout charme et servirait à séduire les femelles lors des parades amoureuses.

Images tournées en août 2004 - Montage Aye-Aye environnement •

Pteropus Rufus



Fanihy en Malgache…

Sur les 14 espèce de chauves-souris endémiques de la Région Malgache, se trouve cette Roussette (Pteropus Rufus), communément appelée par les chercheurs le "Renard volant Malgache" en raison de son nez pointu et ses grandes oreilles. Elle est classées parmi les plus grandes espèces des Megachyroptères, (groupe des espèces de Chauves-souris frugivores) avec près de 1,30 m d'envergure pour un corps de 25 cm.
Localement, les Malgaches la nomment "Fanihy", ou "Ramanavy" et celles-ci ne sont guère appréciées (sauf leur chair pour la consommation) car elles causent souvent des dégâts dans les vergers, souvent seule et maigre source de subsistance pour bon nombre de paysans.
A cause de la déforestation et la perte tragique de l'habitat qui va de pair, les Roussettes font partie des nombreuses Chauves-souris dont le statut de conservation est préoccupant. Ces espèces jouent pourtant un rôle crucial dans la régénération des forêts : certains arbres, en effet, dépendent totalement d'elles pour leur pollinisation tandis que d'autres ne peuvent disséminer leurs graines que grâce aux déjections en vol de ces mammifères ailés qui, au préalable, se sont régalés des fruits que l'arbre leurs offrait.

Images Philippe Macquet & Cédric Cuffit tournées en août 2004 • Montage Aye-Aye environnement • Remerciements chaleureux à George Marcelin et Patrick Ratsimbazafy, guides de la Réserve de Biosphère de Mananara-Nord.

Teaser Nosy Antafana



Le premier Parc marin Malgache…

Sur la Côte Est de Madagascar, Nosy Antafana est un petit îlot tout proche de Sahasao (environ 20 minutes de navigation à moteur) situé à quelques 250 km au nord de Toamasina (Tamatave). Sa particularité est qu'il constitue le tout premier Parc marin créé à Madagascar et fait partie de l'ensemble "Réserve de Biosphère" de Mananara.
Ce Parc marin est constitué de trois îlots, à savoir Nosy Antafana, Nosy Rangontsy et Nosy Hely et sa superficie, modeste (1.000 Ha) permet de préserver un écosystème marin très attrayant grâce à une barrière de corail qui reste préservée.
Des oiseaux marins et une colonie de Chauves souris (Pteropus Rufus) y ont établis domicile et s'y reproduisent au milieu des grands arbres (Antafana) qui ont donnés son nom à l'île…

Images Philippe Macquet & Cédric Cuffit tournées en août 2004 • Montage Aye-Aye environnement • Remerciements chaleureux à George Marcelin et Patrick Ratsimbazafy, guides de la Réserve de Biosphère de Mananara-Nord.

mardi 2 juin 2009

Sujet Chantier Ispagnac



Au programme : mur en pierres sèches… et eau !

Un sujet à découvrir sur un chantier organisé à Ispagnac en Lozère (48) par le Centre des Petits Cailloux, réunissant des jeunes venus de différents pays d'Europe pour participer à la reconstruction d'un mur en pierre sèche et découvrir les Cévennes à partir d'un projet pédagogique centré sur le thème de l'eau.

Images tournées en août 2008 - Montage Paul Laurent-Vauclare pour Aye-Aye environnement •