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mercredi 6 mai 2009

Salamandra salamandra


Dodue, brillante, noire tachetée de jaune…

Impossible de confondre la Salamandre tâchetée (Salamandra salamandra) avec un autre Urodèle - Ordre des Amphibiens auquel elle appartient. Ses dessins jaunes et noirs sont comme une carte d’identité : chaque Salamandre porte en effet un motif unique, qui ne varie pas avec le temps.
Discrète et nocturne, elle reste cachée la journée dans des endroits frais : cavités humides, pierres ou écorces. Elle peut exceptionnellement se montrer la journée lorsque le temps est humide ou pluvieux, ou lorsqu’elle a été dérangée. Dans ce cas, elle se déplace lentement, d’une démarche pataude.
Ses membres, relativement courts, ne lui assurant pas une grande agilité. Si elle a besoin d’humidité pour vivre, elle ne peut en aucun cas être dans l’eau, du moins si elle n’a « pas pied ». Car si ses larves sont aquatiques et dotées d’une respiration branchiale, la Salamandre - après transformation - possède des poumons et ne peut plus respirer sous l’eau. Donc si elle s’aventure dans une eau trop profonde, elle risque purement et simplement la noyade.
Malgré son inscription à l’annexe III de la Convention de Berne, la Salamandre tachetée est en régression depuis ces dernières décennies. De nombreuses menaces sont responsables de sa raréfaction : disparition des zones humides, pollutions des eaux (pesticides), déboisement, roadkill (le macadam semble attirer les salamandres qui recherchent la chaleur et s’y font écraser). Son apparence de caoutchouc ne la laisse malheureusement pas indemne…

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