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mardi 5 mai 2009

Mécanismes de la biodiversité


Ny fihetsiketsehana rehetra mikasika ny fampisehoana mivelatra dia hifantoka manodidina ny tanalahy sy ny fifanenan’ny kolontsaina malagasy “araka ny lovatsofina ny tanalahy dia manana maso iray afaka mitodika ny lasa, ary maso iray mibanjina ny ho avy”

MADAGASCAR à l’image du “Caméléon-symbole” qui, selon la tradition malgache, “a la capacité d’avoir un œil tourné dans le passé, tandis que l’autre sait regarder vers le futur”.


La couleur du Caméléon…

Le Caméléon, un lézard vraiment bizarre !
Conséquence de réactions chimiques internes causées par la radiation solaire, ou bien vision anthropique d’un mode d’expression poétique ?
Environ la moitié des espèces de caméléons existant de par le monde vivent sur l’île de Madagascar. Cette communauté reptilienne n’est pas seulement la plus importante, mais elle est aussi la plus exceptionnelle: 59 espèces recensées à ce jour, exclusivement endémiques(*) !
Connus pour leur aptitude à changer de couleur, ils peuvent revêtir une variété impressionnante de nuances, s’exprimant en marron, vert, bleu, jaune, rouge, et même noir ou blanc. La communication est la raison principale de ces changements de teinte. En effet, grâce à ces variations de livrée, les caméléons peuvent communiquer avec leurs congénaires, exprimant ainsi des “sentiments” (comme un mâle vis-à-vis d’une femelle, par le désir de se reproduire, par exemple).
Contrairement à la croyance populaire, les caméléons ne sont pas capables de changer de couleur “à souhait”. Ils n’utilisent pas non plus cette aptitude comme une réponse à leur environnement (camouflage). Par contre, leur peau varie de coloration essentiellement selon 3 critères précis: la température, la lumière et leur humeur du moment.
En fait, sous leur peau transparente, se trouvent deux couches de cellules, possédant respectivement des pigments rouges et jaunes (appelés “chromatophores“). Sous les chromatophores se trouvent également d’autres cellules qui reflètent une plage précise du spectre lumineux: les lumières bleues et blanches. Une dernière couche cellulaire profonde, enfin, contient de la mélanine marron (pigment qui donne la couleur de la peau chez l’homme). C’est l’interaction du spectre lumineux à travers ces différentes couches de chromatophores – soit en contraction, soit en expansion – qui compose la couleur de l’animal.
Un caméléon calme, par exemple, exhibera du vert en “bloquant” le rouge et en renvoyant du vert (jaune + bleu). •



Reproduction de l'article paru dans Novae-Environnement - septembre 2001 - Illustration J. Lepesteur

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